Communiqué de presse

L'USAP prend acte de la décision prononcée par la Commission de Discipline de la Ligue Nationale de Rugby à l'encontre du club, suite aux incidents survenus lors de l'Access Match, FC Grenoble / USAP.

Le club tient à préciser, qu'il a condamné avec la plus grande fermeté les actes de violences lorsqu'ils se sont produits et a assumé ses responsabilités en prenant des sanctions lourdes à l'encontre des personnes qui avaient parfois franchi la ligne rouge.

Nous avons notamment prononcé des mesures d'interdictions de stade, et déposé plainte systématiquement car ces actes isolés pouvaient gâcher la fête pour nos fidèles supporters et ternir l'image du rugby professionnel français.

Depuis un an nous avons également renforcé et multiplié les actions de prévention, particulièrement en mettant en place une " Charte des supporters " signée et respectée par l'ensemble des clubs de supporters. Ainsi, nous n'avons constaté aucun débordement, ni à l'extérieur ni à Aimé Giral; tout au long de la saison éprouvante que nous venons de vivre.

Malgré l'ensemble des éléments portés à la connaissance de la commission, cette dernière a décidé de nous sanctionner lourdement alors que nous n'étions pas partie prenante à l'organisation de la rencontre et que nos supporters avaient été autorisés à rentrer sur la pelouse par le service de sécurité pour fêter la victoire avec les joueurs. Cette sanction apparaît comme disproportionnée compte tenu du traitement réservé aux supporters de l'USAP lors de l'après-match. Face à cette situation, le club se réserve le droit de faire appel de cette décision.

En tout état de cause, il conviendra pour tous les acteurs d'assumer chacun leur part de responsabilité ; et de prendre les mesures qui s'imposent pour que ce type d'incidents ne se reproduisent plus car il en va de l'intérêt supérieur de notre sport.

"L'USA Perpignan est sanctionnée d'une amende de 25 000 € ainsi que d'une suspension, de son terrain, le Stade Aimé GIRAL, pour un match du Championnat de France, assortie du sursis."