Nouveauté

Orée du jour, lisières de la nuit...

Variations en anthropologie (&) linguistique offertes à Aurore Monod Becquelin, vol. 2
Marie CHOSSON,Philippe ERIKSON,Valentina VAPNARSKY,Emmanuel De VIENNE
Date de publication
29 mai 2025
Résumé
Dans ce recueil, un ensemble d'anthropologues et de linguistes explore de façon innovante la notion de " frontière épaisse " et les arcanes de l'anthropologie de la nuit. À partir d'une connaissance approfondie de terrains situés aux quatre coins du monde, les contributeurs s'inspirent de l'œuvre de la dédicataire de l'ouvrage, Aurore Monod Becquelin, figure pionnière de l'anthropologie américaniste et cheville ouvrière du développement de l'ethnolinguistique en France. Élaborée sous son impulsion, la notion de " frontière épaisse " invite à considérer les frontières entre catégories comme sujettes à des phases ou états de transitions divers, hétérogènes et productifs de sens. Elle s'avère pertinente pour raffiner l'étude d'une grande variété de domaines, qu'il s'agisse ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 29 mai 2025
ISBN 9782365190800
EAN-13 9782365190800
Référence 127997-41
Nombre de pages de contenu principal 318
Format 16 x 24 x 0 cm
Poids 580 g

Valentina Vapnarsky, Philippe Erikson, Marie Chosson et Emmanuel de Vienne, " Sur la piste du clair-obscur : frontières et nocturnité " (p. 11).

Troisième partie : Frontières

Jean-Pierre Desclés, " La guerre de Troie n'aura pas lieu. Vers une analyse quasi topologique " (p. 25)

Michel de Fornel, " L'autre invisible : de quelques usages de la deixis spatiale en malgache " (p. 59)

Pierre Déléage, " Nous vivons à l'intérieur ! " (p. 79)

Chloé Andrieu, " Dans l'épaisseur de la frontière : les relations hautes terres-basses terres mayas et leurs traces " (p. 91)

M. Charlotte Arnauld, " "La diferencia es igual" " : lieux de frontière dans la Sierra de Chuacús, Guatemala " (p. 101)

Nicole Revel, " Voyages en mer en quelques couplets. Archipels de Palawan, Sulu, Tawi-Tawi et Sabah " (p. 119)

(Interlude) Georges Augustins, " Imprévu électoral " (p. 147).

Quatrième partie : Nocturnités

Salomon, " Variations à partir du Cantique des cantiques (6:10) " (p. 151)

Jacques Galinier, " L'inframonde est une scène. Aurore, le Barde, au cœur de la nuit otomi " (p. 153)

Perig Pitrou, " Dialogues rituels jusqu'au bout de la nuit : Aurore " (p. 159)

Emmanuel Grimaud, " Vertige sur fond noir. Essai de vertigologie " (p. 167)

Emmanuel Désveaux, " Square dances au solstice d'hiver ou la résurrection de la nuit sans fin " (p. 185)

Aurélie Helmlinger, " À propos de Midnight Robbers. Un art de la fanfaronnade à Trinidad & Tobago " (p. 201)

Pascale Bonnemère, " Une femme, la nuit, voit des ennemis remonter la rivière… Ou comment les récits du passé des Ankave (Papouasie-Nouvelle-Guinée) remontent à la surface " (p. 235)

Philippe Nondédéo, " La nocturnité et la guerre chez les Mayas. Retour sur un événement central de l'histoire politique de la période classique " (p. 249)

Bernard Lortat-Jacob, " Pétromax 500 : Lux et volupté (Haut Atlas, Maroc) " (p. 259)

Philippe Erikson, " Fiat Lux(e). Quelques flashs sur l'introduction de la lumière artificielle chez les Matis (Amazonas, Brésil) " (p. 267)

Antoinette Molinié, " Du crépuscule à l'aurore. Les métamorphoses de la Virgen del Rocío (Andalousie) " (p. 279)

Maria Manca, " Se faire jour dans la nuit. Épiphanie d'un poète (Irgoli, Sardaigne) " (p. 297)

(Postlude) Garth Knox, " Nocturne pour l'aurore " (p. 307).

Dans ce recueil, un ensemble d'anthropologues et de linguistes explore de façon innovante la notion de " frontière épaisse " et les arcanes de l'anthropologie de la nuit. À partir d'une connaissance approfondie de terrains situés aux quatre coins du monde, les contributeurs s'inspirent de l'œuvre de la dédicataire de l'ouvrage, Aurore Monod Becquelin, figure pionnière de l'anthropologie américaniste et cheville ouvrière du développement de l'ethnolinguistique en France. Élaborée sous son impulsion, la notion de " frontière épaisse " invite à considérer les frontières entre catégories comme sujettes à des phases ou états de transitions divers, hétérogènes et productifs de sens. Elle s'avère pertinente pour raffiner l'étude d'une grande variété de domaines, qu'il s'agisse d'espaces, de temps, d'états de la vie et du monde, ou encore du savoir. Dans le présent volume, ce sont des états de guerre et de paix, des divisions territoriales, des cosmologies inversant l'intérieur et l'extérieur, mais aussi des expressions du visible et de l'invisible qui sont scrutées au prisme de cette notion. Le second volet, consacré à l'anthropologie de la nocturnité, émane en partie du précédent puisqu'il interroge la nuit – souvent négligée des anthropologues endormis – non pas comme un état stable en simple alternance avec le jour mais comme un lieu de propriétés particulières pouvant déborder l'obscur et surgir en plein jour, bouleversant les frontières communément reconnues. Renversant le primat trop systématiquement accordé à une perspective diurne, le volume propose de nouvelles explorations, toujours sérieuses, parfois ludiques, de la vie nocturne: dans l'œuvre de Shakespeare et chez les chamanes de l'obscurité, chez les adeptes de l'hypnose, les guerriers nyctophyles ou les saintes en voie de métamorphose. Il y est question de l'apparition de l'éclairage artificiel dans des sociétés traditionnelles, ou encore de savoirs poétiques émergeant de la nuit.

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