AVERTISSEMENT5INTRODUCTION7PREMIÈRE PARTIE : LA NOBLESSE COMTOISE : PERSISTANCE ET RENOUVELLEMENT13CHAPITRE Ier : MORT CIVILE D'UNE NOBLESSE PROVINCIALE15I.UN GROUPE PRIVÉ D'EXISTENCE LÉGALE16Perte de l'identité juridique16Nostalgie de l'identité régionale17II.UNE MINORITÉ EN VOIE DE RÉGRESSION19Cinq cents lignages : une étroite minorité.19... amenuisée par l'extinction des " maisons "19Exécutions révolutionnaires20Morts aux armées21Émigration prolongée22Morts naturelles24Bilan25... faiblement renouvelée.25... inégalement implantée.27... et retrouvant sa vitalité30III.UNE ÉLITE TOUTE PROVINCIALE32Privilèges de la naissance32La noblesse immémoriale33La noblesse centenaire33La noblesse non centenaire34Privilèges de la fortune35Méthodologie35Plus de 10 000 francs : prééminence nobiliaire38De 5 000 à 2 000 francs : rivalités bourgeoises38De 2 000 à 500 francs : partage de la notabilité d'arrondissement41En dessous de 500 francs : médiocrité commune42Dynamisme des fortunes restaurées44Reconquête du pouvoir local48CONCLUSION51CHAPITRE II : LES NOBLESSES ANCIENNES53I.LES GRANDS : PERSISTANCES FÉODALES53RÉSISTANCE A LA CONJONCTURE : DEUX PRINCES ET UN DUC53" Qui possède Arlay peut se passer d'un second château "54Maintien d'une très grande propriété .............................................................. malgré les amputations révolutionnaires54Pesanteurs historiques55Prestige sans égal d'une famille régnante.57Énergique reprise en main59Un train de vie princier59Une autorité relayée par les notables locaux60Les fascinations de la vie princière60" Avec ses fermiers et ses paysans, [Bauffremont] peut former unbataillon "62Du duc de Choiseul au duc de Marinier : une stratégie de regroupement65Première étape : le rachat (1797)66Deuxième étape : la restitution des biens séquestrés et non vendus(1814-1819)66Troisième étape : la transmission héréditaire du titre de duc (1818)66Un marquis parvenu au titre de duc68PERMANENCE DES GRANDES FAMILLES COMTOISES70Un enracinement provincial prononcé70De plus grandes fortunes71La gestion des biens : des stratégies offensives.74Une stratégie d'innovation : Pierre-Georges de Scey74Une stratégie de conquête74Une stratégie fondée sur la popularité75De grands seigneurs78Un pouvoir local78Des réseaux d'alliances et de relations78Un comportement de grands seigneurs79II.LES DYNASTIES COMTOISES : PERSISTANCE DU POUVOIR PROVINCIAL ET DUPOUVOIR LOCAL79LES DYNASTIES COMTOISES, QUINTESSENCE D'UNE NOBLESSE PROVINCIALE80La mémoire de la province80Le monde clos des institutions nobiliaires82L'assise du pouvoir local86UN MODÈLE POUR LA VIE NOBLE87Château.87... Épée.90... Honneur90III.DERNIÈRES STRATÉGIES D'INTÉGRATION A LA NOBLESSE95FIDÉLITÉ A LA ROBE97Une voie lente vers l'agrégation à la noblesse97Les appuis de l'esprit de corps100Les avantages de la culture102Les solidarités de combat103Incertitudes et ambiguïtés des réussites individuelles107DE LA ROBE A LA RENTE110Continuité de l'ascension sociale110Accroissement de la fortune foncière111Opportunisme politique112Inachèvement de l'assimilation à la noblesse113Autour d'un profil-type, une nébuleuse114DE LA ROBE A L'ÉPÉE116Une intégration encore incomplète.117... Achevée dans l'armée et dans l'opportunisme.119... Achevée dans l'année et scellée dans les rangs de l'émigration.122 ... et légitimée par une acculturation123NOBLESSE INACHEVÉE, NOBLESSE EN VOIE D'ACHÈVEMENT124CONCLUSION127CHAPITRE III : LES NOUVELLES NOBLESSES129I.LA NOBLESSE IMPÉRIALE : UN ÉCHEC ?129DES ANOBLIS NOMBREUX, MAIS SOUVENT MODESTES130Le recensement des anoblis130Les lieux de naissance : une géographie significative133Une noblesse militaire134Des titres modestes135UN GROUPE SANS COHÉRENCE137Parvenus et militaires sortis du rang : une ascension sociale réussie139Des ambitions bourgeoises satisfaites : l'anoblissement, confirmation d'uneascension sociale142Pérennité d'une tradition militaire142De la bourgeoisie à l'année144Des familles aux portes de la noblesse : l'anoblissement, consécration d'uneascension sociale151Des nobles anoblis : un paradoxe152Les anoblis récents152La noblesse ancienne155UNE NOBLESSE SANS LENDEMAIN157Des anoblis sans descendance157Mariages peu nombreux157... tardifs.158... et peu féconds159Des hommes déracinés161Des familles peu soucieuses de maintenir leurs titres165CONCLUSION167II.LES ANOBLIS DE LA RESTAURATION : UNE CONFIRMATION168MAINTENUE EN NOBLESSE ET RÉGULARISATION DE LA NOBLESSE INACHEVÉE169L'ANOBLISSEMENT, RECONNAISSANCE DUNE ASCENSION SOCIALE175Satisfaction des ambitions des notables locaux176Reconnaissance des notabilités bourgeoises178L'ANOBLISSEMENT PAR LE MÉRITE POLITIQUE181CONCLUSION184III.LA NOBLESSE D'APPARENCE : UN SUCCÈS186LES ROTURIERS EN COURS D'AGRÉGATION A LA NOBLESSE : UNE NOBLESSEINACHEVÉE ?188UNE INTERPRÉTATION LAXISTE DE L'ANOBLISSEMENT PAR LA TERRE192Roturiers propriétaires de fief192Robins fiers de leur ascension et en mal de noblesse192UNE EXTENSION PEU RIGOUREUSE DE L'ANOBLISSEMENT PAR LE SANG200Branches cadettes restées en roture201Mariages nobles204Nouveaux venus209Concubinages nobles211 CONCLUSION213CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE215DEUXIÈME PARTIE : LA NOBLESSE COMTOISE ET LA SOCIÉTÉ NOUVELLE :LES POSSIBILITÉS D'ADAPTATION217CHAPITRE IV : L'ENRACINEMENT FONCIERLA PROPRIÉTÉ219i.LES STRUCTURES DE LA PROPRIÉTÉ FONCIÈRE NOBLE, OU LES FAUX-SEMBLANTSD'UNE NOBLESSE NON DOMINANTE220Un régime dominant de petite propriété220Méthodologie223Une minorité dans la minorité227Une grande propriété relative227Médiocrité228Absence de concentration228Une grande propriété dispersée231Une grande propriété étrangère à une partie de la province232Une grande propriété victime de la départementalisation235Une grande propriété discontinue : mitage ou concentration ?237Une grande propriété douée d'une certaine originalité.239... plus vaste que la grande propriété roturière.239... interdépartementale et provinciale.240... restée seigneuriale241II.ÉVOLUTION DES STRUCTURES DE LA PROPRIÉTÉ (1814-1870) : UNE ÉROSION PRÉCOCE, MAIS LENTE ET PARFOIS CONJURÉE246MÉTHODOLOGIE246Un corpus représentatif de la moyenne provinciale : le canton de Quingey246Le cas-limite de la concentration nobiliaire : la Haute-Saône entre Ognon et Saône247MAINTIEN DE LA PROPRIÉTÉ NOBLE, RÉSULTAT DE STRATÉGIES DIVERSES :L'EXEMPLE DU CANTON DE QUINGEY250L'inertie foncière nobiliaire250La noblesse sur le marché foncier : instabilité et régression2511820-1840: recul et restaurations nobiliaires2511840-1850 : un marché moins actif2541850-1860 : vers une stabilisation ?2561860-1870 : renversement de tendance et renouvellement de la noblesse2571870: une noblesse renouvelée, plus nombreuse, appauvrie et moinscomtoise259ÉROSION DE LA GRANDE PROPRIÉTÉ NOBLE DANS UNE ZONE DE FORTECONCENTRATION : LE BAS PAYS, ENTRE OGNON ET SAONE2611831-1850 : résistance de la grande propriété noble2611850-1860: une pause2641860-1870 : net recul nobiliaire2661870: affaiblissement du bastion nobiliaire268FACTEURS GÉNÉRAUX DE L'ÉVOLUTION269La noblesse sur le marché foncier269Une noblesse de la terre ?269Longévité et inertie274Un marché foncier structuré274Les facteurs conjoncturels275La rente foncière275Grandeur et décadence de la métallurgie comtoise279 Réponse à la conjoncture : transfert de capitaux fonciers vers le secteurpastoral280III.TYPOLOGIE DES STRATÉGIES FONCIÈRES282QUESTIONS DE MÉTHODE282LIQUIDATIONS283PRESSION FONCIÈRE.287MAINTENANCE : LA POLITIQUE FONCIÈRE DE LA MAISON D'ARENBERG290Reprise en main par le Prince d'Arenberg (1824-1830)291Politique d'extension territoriale (1831-1837)294Repli de la politique foncière (1838-1850)295Reprise de la politique d'extension (1851-1859)296Une pause (1860-1867)297Poursuite ou achèvement d'une politique foncière (1868-1871) ?298Bilan d'une politique : une stratégie de maintien par la concentration et la rationalisation299Des apparences à la réalité : extension et amoindrissement299Concentration300Rationalisation300CONCLUSION303CHAPITRE V : LA DIVERSIFICATION DES REVENUS DE LA RENTE FONCIÈRE AU SERVICE DE L'ÉTAT307I.LA NOBLESSE RENTIÈRE DU SOL308LA RENTE FONCIÈRE : UN MODE DE VIE308L'administration des domaines, occupation générale308Perception et vente des grains des rentaires308Maintien des redevances en nature311Vente des produits de la réserve312Recours général au fermage312Le fermage et ses variantes312Une exception : le métayage vinicole314Un cas peu courant dans la noblesse : le faire-valoir direct314LE FERMAGE : UNE PRATIQUE GÉNÉRALE, DES STRATÉGIES VARIÉES315L'âpreté des nouveaux nobles : une gestion d'apparence bourgeoise315" Des sources de vin et d'argent dont je crois doubler la valeur par une surveillance expérimentée "316Le bilan d'une gestion : une tension aiguë320Une politique traditionnelle de gestion : le patronage nobiliaire321Une grande propriété très nobiliaire322Une gestion de type traditionnel324L'exercice du patronage nobiliaire326Entre le patronage et la recherche de la rentabilité, des compromis328Une stratégie de ménagement des fermiers328" Fermage " principal et sous-amodiation328La patience comme stratégie de conciliation330Le maintien des fermiers333Une stratégie d'adaptation multiforme334Résidence et amodiation parcellaire335Persistances seigneuriales et clientélisme336De la résidence à l'absentéisme : les nuances d'un pragmatisme éclectique338Absentéisme et investissement spéculatif339II.INFLÉCHISSEMENT ET RADICALISATION DE LARENTE FONCIÈRE344 LE FAIRE-VALOIR DIRECT : UNE NOUVEAUTÉ ?344Naissance d'un type nouveau, le gentilhomme campagnard344Le gentilhomme campagnard, ou la vie laborieuse au château344Gentilshommes agronomes et faire-valoir direct346Rareté des fermes-modèles346Le faire-valoir direct, spécialité de la noblesse récente.348Le faire-valoir direct, contrainte plus que choix349Associations et institutions agronomiques : des groupes de pressionnobiliaire349Noblesse et progrès agronomique350DÉMULTIPLICATION DES ANNEXES DE LA RENTE FONCIÈRE355Rentabilisation des annexes du revenu foncier356Intensification des exploitations minières358Multiplication des établissements métallurgiques360Reconversions dans les affaires362Spéculations risquées365III.DE LA NOBLESSE RENTIÈRE A LA NOBLESSE SALARIÉE367LES VOCATIONS NOBLES371La haute administration372La diplomatie374La haute magistrature376L'ARMÉE, LIEU D'IDENTITÉ POUR LA NOBLESSEPROVINCIALE380La noblesse d'Ancien Régime : " vocations temporaires " ?.381Amateurisme aristocratique381... mais contraintes financières382Favoritisme383... et cependant héréditaires.387Fatalité démographique387Fidélité.388... jusque dans le légitimisme.388... et dans le service à l'étranger389Remilitarisation390Abandon définitif391Les anoblis du Premier Empire : faiblesse des traditions de famille391FONCTIONNARISATION DE LA NOBLESSE393D'honorables palliatifs : les emplois de fonctionnaires moyens395La magistrature des tribunaux d'arrondissement395L'administration des finances : variété des emplois397Eaux et forêts398Finances398Ponts et Chaussées400Les emplois locaux, recours de la petite noblesse400Juges de paix401Percepteurs402Receveurs403Dilution de la noblesse comtoise dans le corps national des fonctionnaires403Dispersion de la noblesse comtoise404Émergence d'une noblesse française405CONCLUSION407CHAPITRE VI : DE L'OSTENTATION À LA GESTION : LES TRAINS DE VIE411I.UNE PRÉÉMINENCE DISPUTÉE411RÉFLEXIONS DE MÉTHODE411UNE RESTAURATION MANQUÉE : LE MILLIARD DES ÉMIGRÉS414Ampleur de l'opération414 Faiblesse des incidences économiques417MAINTIEN DES POSITIONS ACQUISES (1847)419La noblesse, élite de la fortune.419...mais élite non dominante.420... et reflétant ses hiérarchies propres420Un critère persistant : la naissance420Une stratification d'ancien type421De 13 700 à 1 500 francs422De 1 500 à 800 francs423De 800 à 200 francs424II.TYPOLOGIE DES TRAINS DE VIE426FASTES DE LA HAUTE NOBLESSE426De très grandes fortunes427Une gestion aristocratique429Un train de vie princier430Ostentation431Des fortunes fragiles433TRAIN DE VIE ARISTOCRATIQUE434De belles fortunes434Un train de maison dispendieux438Des dépenses considérables.439… luxueuses.440… et somptuaires442Une gestion rigoureuse443VIE NOBLE, GESTION BOURGEOISE446" Vivre simplement " : vivre noblement446Les apparences d'une belle fortune447Une fortune obérée449Une dépense incompressible : le train de vie d'un jeune ménage élégant451Une économie rigoureuse et des soucis permanents454AUX LIMITES DE L'AISANCE BOURGEOISE456Revenus moindres456Petite fortune459Petit train de maison460Éducation solide, mais sans prétention461Quelques touches de luxe462NOBLESSE ET PAUVRETÉ463La noblesse pauvre : réalité ou polémique ?463La pauvreté : des difficultés momentanées ?464La pauvreté, dramatisation de la fin d'une race ?467La pauvreté, un déclassement ?469La pauvreté : une notion relative472La noblesse pauvre : un problème nouveau ?.474III.LES STRATÉGIES DE MAINTIEN DU TRAIN DE VIE NOBLE477LES ACQUIS : LES BIENS MEUBLES477Méthodologie critique des sources477Uniformité d'un mode de vie : le mobilier481Recherche du luxe : vêtements et bijoux482Importance des biens de famille.484Valeurs mobilières : les créances485OUVERTURE AUX SPÉCULATIONS CAPITALISTES487Placements à intérêt487Premières spéculations (1820-1848)488Participation au financement des sociétés industrielles (1848-1870)490Société régionales490Grandes affaires491 Administration des sociétés industrielles sous le Second Empire492LES FACTEURS SPÉCIFIQUES DE L'ÉVOLUTION494Pratiques successorales495Héritages et extinction démographique.498Recherche des belles dots500CONCLUSION501CHAPITRE VII : NAISSANCE A LA VIE POLITIQUE MODERNE503I.NOBLESSE ET POUVOIR POLITIQUE : HONNEUR,MÉRITE, DEVOIR505Le pouvoir : un honneur506Le pouvoir, reconnaissance du mérite507Le pouvoir, un devoir509Le pouvoir, une mystique du sacrifice510II.LES FORMES D'ORGANISATION POLITIQUE514LES FORMES TRADITIONNELLES : LES RÉSEAUX (1815-1830)514Sociétés secrètes royalistes et aristocratie internationale : le réseau du comteP.G. de Scey515Un grand féodal516Une mainmise sur l'administration locale518Du réseau familial à la faction politique520Une organisation rudimentaire522Un réseau rival : l'ombre de la Congrégation524Le crédit et l'action d'un homme, Terrier de Monciel524A la tête du réseau, une succession d'oncle à neveu :Louis de Vaulchier526Raccordement des réseaux locaux527Structuration d'un réseau national527ADAPTATION A L'ÉLARGISSEMENT DE LA VIE POLITIQUE (1830-1870)530DES RÉSEAUX AUX ORGANISATIONS POLITIQUES530Mutations d'un réseau légitimiste en comité électoral530Du patronage aristocratique aux associations républicaines535Aboutissement des efforts d'organisation : les comités électoraux de la Seconde République539UNE ADAPTATION RÉUSSIE : LA PRESSE542Les grands notables libéraux : le financement de la presse, compensation àl'isolement543Les journaux locaux544L'Impartial (1829)544Les feuilles orléanistes (1830-1849)544Des organes du tiers parti aux feuilles républicaines (1868-1870)545L'antenne régionale d'un journal national : L'Avenir et le réseau de la famille de Grammont546Un rôle à peine élargi546Un réseau plus clérical qu'aristocratique547Les gentilshommes journalistes : transformation du réseauaristocratique ultra en organe de presse549La Gazette de Franche-Comté (1831-1834)549Un journal aux mains de la noblesse549Un lieu d'expression pour un programme renouvelé550Effritement du réseau (1834-1846)551Ressaisissement et élargissement du réseau (1846-1870)553L'Union franc-comtoise553Une nouvelle initiative nobiliaire (1846-1852)553Un journal légitimiste554Élargissement des intérêts et des publics554 Greffe du catholicisme libéral555Multiplicité des initiatives558La Vérité populaire558Les tentatives du comte Brunet de la Renoudière559III.LES NIVEAUX DE PARTICIPATION A LA VIE POLITIQUE562PRIMAUTÉ DE LA VIE POLITIQUE LÉGALE562Menaces contre les châteaux (1815-1818)562Faro des pouvoirs locaux : la mairie, la cure (1820-1848)563Reflux du sentiment antinobiliaire dans la vie politique légale (1848-1870)565LE POUVOIR MUNICIPAL : UN POUVOIR SANS GRAND PRESTIGE ET SANS GRANDATTRAIT566Le châtelain-maire : une exception566Nuances567… Dans le temps.567… Dans l'espace.570… Et selon la nature des communes571Le noble conseiller municipal : un repli stratégique573A la ville573A la campagne574Le noble administrateur de la charité et officier de la garde nationale : des points d'appui575Attirances et refus calculés577LE POUVOIR LOCAL : UNE PRÉSÉANCE DISPUTÉE579Reconstitution d'une aristocratie locale579Les conseils d'arrondissement, médiocratie plus embourgeoisée que nobiliaire581Les conseils généraux, bastions de la persistance nobiliaire583LA DÉPUTATION : UNE POSITION DE FORCE POUR LA NOBLESSE586Redoublement des persistances nobiliaires586Affirmation du monopole des grands587Ouverture de la participation à la vie politique589CONCLUSION593CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE597FIN DU TOME PREMIER
L'histoire de la noblesse française au XIXe siècle s'est longtemps limitée aux armoriaux, généalogies et nécrologies mondaines. Avec ce livre, elle entre dans le champ de la science. Les richesses des archives des châteaux, largement exploitées, l'éclairent de façon neuve et suggestive. La noblesse, en effet, se révèle capable d'adaptations multiples à la société post-révolutionnaire. Renouvelée par les anoblis du XIXe siècle, elle ne borne pas ses initiatives à la gestion de ses terres et aux loisirs de la vie de château. Elle est en quête d'utilité sociale. Service de l'État, fonctionnariat, spéculations industrielles et affairistes, bienfaisance et mécénat sont autant de voies qu'elle explore et dans lesquelles elle se réinvente une identité fondée sur la mémoire de ses lignages et sur une culture d'ordre. Le choix de la noblesse comtoise, bien représentative des noblesses provinciales, fait de cet ouvrage une somme indispensable à la connaissance de la Franche-Comté au XIXe siècle, du politique à l'économique et du social au culturel et au religieux.