Priape accablé par les plus méchants vers qui soient... Un comble pour le dieu des Priapées, et une plaisante autodérision de la part de leur auteur anonyme ! La mise en abyme qu'on entr'aperçoit dans ce genre de situation, largement ignorée, appelait un aggiornamento sur la question priapique, auquel est consacré cet ouvrage. Le contenu sulfureux des Priapées les a longtemps tenues dans l'enfer des bibliothèques, à l'écart de toute étude minutieuse. Leur auteur n'avait sans doute que trop bien réussi à cacher l'art littéraire qui les anime, d'autant qu'il se vantait malicieusement d'une crassa Minerva, d'une poésie grossière, sans apprêt. Il était donc temps d'interroger ce qui fait le sens et la force littéraire de ces poèmes. Des spécialistes, réunis à l'Université Lumière-Lyon 2 lors d'une journée d'étude consacrée à cette question, abordent dans cet ouvrage les principales dimensions des Priapées, depuis leur thématique obscène jusqu'à l'unité paradoxale du recueil, en passant par les problèmes de datation, les constructions poétiques et sémiotiques, à la recherche de toutes les postures et de toutes les impostures du Priape littéraire.
La thématique de l'alluvionnement historique en Grèce Occidentale et au Péloponnèse est ici élargie à l'ensemble du sud de la péninsule balkanique en même temps qu'est dressé un tableau des dynamiques environnementales quaternaires qui caractérisent la région. Il apparaît, dans le cadre des bilans environnementaux de l'Holocène balkanique et égéen, que les crises d'érosion et d'alluvionnement sont rythmées, après le Tardiglaciaire, par des phases de densification et de variations des forêts, modifiées ou contrariées dans leur évolution par l'activité pastorale à partir du Bronze, en fonction également du contexte morphostructural, qui par le biais de l'exploitation des contrastes lithologiques demeure un paramètre majeur. La néotectonique quaternaire, comme le montre l'exemple du bassin de Korçë, au sud-est de l'Albanie, joue également un rôle important.Par les grands fleuves et dans une logique amont/aval, l'étude se déplace ensuite vers les grands deltas albanais et de la façade occidentale de la Grèce, puis sur la bande côtière qui court tout au long de l'Adriatique et de la Méditerranée Orientale, de la Croatie à la Turquie. Dans cette deuxième partie, l'analyse des vestiges archéologiques en position littorale s'insère dans une problématique de reconstitution des variations holocènes des lignes de rivage. Cela conduit à une interrogation sur la part respective à attribuer aux facteurs glacio-eustatiques et aux facteurs tectoniques dans les variations relatives du niveau marin. D'ores et déjà, mais la recherche continue, on peut distinguer trois ensembles régionaux au comportement différent à l'échelle de l'Holocène.
Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle
Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre d'entre elles furent détruites lors des conflits armés, des guerres de Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l'évolution des pratiques religieuses ou architecturales, ou du développement d'espaces urbains nouveaux. Certaines ont totalement disparu: les anciennes basiliques funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Étienne et Sainte-Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D'autres ont été reconstruites au cours des siècles, comme Saint-Irénée, Saint-Martin d'Ainay, Saint-Nizier et les premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l'intérêt pour le patrimoine, surtout médiéval, qui se développe au cours du XIXe siècle, les églises qui étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. À partir de la seconde moitié du XXe siècle, l'étude du patrimoine religieux lyonnais connaît un nouvel élan, avec l'essor de l'archéologie du sous-sol et de l'archéologie du bâti.L'auteur brosse ici un portrait de la ville au cours des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre historique et topographique. Il s'appuie sur les recherches archéologiques qu'il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l'Observance, la seule à avoir été l'objet d'une étude avant sa destruction.Ce travail auquel, au fil de l'ouvrage, ont été associés d'autres chercheurs, est d'autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine, l'activité économique et la société.
On trouvera dans ce livre près d'une centaine d'actes de vente de biens immobiliers passés dans l'Antiquité grecque. Ces actes nous sont parvenus parce qu'ils avaient été gravés, en général sur pierre, cela dans des régions très diverses du monde méditerranéen : les Cyclades, la Chalcidique, la Macédoine, la Sicile. Ils couvrent une période de près de trois siècles, du début du IVe s. au IIe s. av. J.-C. Le présent recueil réunit pour la première fois ces documents, qui avaient paru dans des publications très dispersées, parfois peu accessibles. Tous sont traduits en français et commentés. Dans ses commentaires, l'auteur essaie de montrer l'intérêt de ces documents pour l'histoire, qu'il s'agisse des caractéristiques de chaque transaction, de la nature, variable, de chaque bien vendu, ou de ce que chaque vente révèle sur le fonctionnement de la société au sein de laquelle elle a été conclue.
La rivalité pour l'hégémonie en Grèce dans la première moitié du IVe siècle avant J.-C.
L'une des conséquences de la guerre du Péloponnèse a été le développement d'une politique navale à grande échelle de la part de deux puissances terrestres : Sparte et la Confédération béotienne. À l'époque de leurs hégémonies respectives (404‑371 et 371‑362 av. J.-C.), elles ont dû se tourner vers la mer pour contrer le pouvoir qu'Athènes y exerçait, en mettant ainsi fin à la répartition, ancrée dans les esprits, entre la puissance sur terre (Sparte) et la puissance sur mer (Athènes). Cette nécessité a conduit Sparte et la Béotie à s'adapter à ce nouveau contexte : la surveillance des lieux stratégiques et la guerre navale étaient désormais au cœur de leurs préoccupations.L'ouvrage propose d'examiner les modalités d'adaptation entre les contraintes liées à une puissance terrestre et la mise en place d'une politique navale. Quelles ressources en argent, en hommes et en matériaux étaient nécessaires pour la construction et l'entretien d'une flotte et de ports militaires ? Quels étaient la disposition et l'aménagement des sites urbains à proximité de la mer ? Quel était leur rôle dans le développement de la navigation ? De tels changements ont entraîné un nouveau type de contrôle des réseaux routiers et du territoire. La question de l'organisation hiérarchique de la flotte se pose également. Par ailleurs, le développement de lieux stratégiques dans le cadre d'une politique navale crée de nouvelles relations sur le plan international. À travers l'analyse de ces changements, ce livre montre comment des puissances terrestres ont pu développer une politique navale et jouer ainsi un rôle central dans le monde égéen.
Akh Purattim ou " les rives de l'Euphrate " est une des expressions utilisées au XVIIIe siècle av. J.-C. pour désigner le royaume de Mari, qui s'étendait de la confluence du Khabour au verrou de Baghouz, actuellement à la frontière syro-irakienne. La série ainsi dénommée, précisée par son sous-titre Mémoires d'archéologie et d'histoire régionales interdisciplinaires, est destinée à devenir le point de rencontre des recherches historiques, archéologiques, épigraphiques ou archéométriques sur la région, en faisant en priorité appel aux travaux engagés par les diverses missions, françaises (Mari, Terqa…) et étrangères, en particulier pour la publication de leurs rapports préliminaires. Mais le titre peut également être pris dans une acception géographique beaucoup plus vaste et héberger des études qui s'intéressent le plus largement possible au rôle de cette confluence dans le jeu syro-mésopotamien tout au long de l'Antiquité.
Akh Purattim ou " les rives de l'Euphrate " est une des expressions utilisées au XVIIIe siècle av. J.-C. pour désigner le royaume de Mari, qui s'étendait de la confluence du Khabour au verrou de Baghouz, actuellement à la frontière syro-irakienne. La série ainsi dénommée, précisée par son sous-titre Mémoires d'archéologie et d'histoire régionales interdisciplinaires, est destinée à devenir le point de rencontre des recherches historiques, archéologiques, épigraphiques ou archéométriques sur la région, en faisant en priorité appel aux travaux engagés par les diverses missions, françaises (Mari, Terqa…) et étrangères, en particulier pour la publication de leurs rapports préliminaires. Mais le titre peut également être pris dans une acception géographique beaucoup plus vaste et héberger des études qui s'intéressent le plus largement possible au rôle de cette confluence dans le jeu syro-mésopotamien tout au long de l'Antiquité.
Akh Purattim, ou " les rives de l'Euphrate ", est une des expressions utilisées au XVIIIe siècle av. J.-C. pour désigner le royaume de Mari, qui s'étendait de la confluence du Khabour au verrou de Baghouz, actuellement à la frontière syro-irakienne. La série ainsi dénommée, précisée par son sous-titre " Mémoires d'archéologie et d'histoire régionales interdisciplinaires " est destinée à devenir le point de rencontre des recherches historiques, archéologiques, épigraphiques ou archéométriques sur la région, en faisant en priorité appel aux travaux engagés par les diverses missions, françaises (comme Mari et Terqa) et étrangères, en particulier pour la publication de leurs rapports préliminaires. Mais le titre peut également être pris dans une acception géographique beaucoup plus vaste et héberger des études qui s'intéressent le plus largement possible au rôle de cette confluence dans le jeu syro-mésopotamien tout au long de l'Antiquité.Cette troisième livraison contient pour l'essentiel les rapports des campagnes de fouille de Mari entre 1997 et 2006, et les résultats des travaux menés à Terqa et sa région en 2006 et 2007