La Vienne restait depuis 2018 le dernier département français à ne pas avoir été couvert par la Carte archéologique de la Gaule ni par aucune autre publication récente du même ordre qui en aurait présenté dans le détail l'étonnante richesse archéologique.Les Pictons entrent dans l'histoire lorsqu'à la fin de la Guerre des Gaules l'andécave Dumnacus attaque leur capitale (un site défensif que la CAG n'hésite plus à localiser à Poitiers même, grâce aux cartes du mobilier reporté sur le SIG) pour les punir d'avoir collaboré à la conquête de l'Ouest Armoricain par César en lui fournissant la flotte pour abattre la puissance vénète ! Si l'on sait par Hirtius que ce projet a échoué, les Pictons ont largement été remerciés par César Auguste qui a agrandi leur territoire d'un tiers (en leur donnant les terres des petits peuples de la Basse Loire et du littoral, c'est-à-dire tout le sud de l'actuelle Loire-Atlantique et au moins toute la Vendée qui sont devenues des " colonies pictonnes ")
Vingt années ont passé depuis la première édition du volume de la Carte archéologique de la Gaule consacré au département du Finistère. Vingt années qui ont vu foisonner les découvertes et évoluer, au fil de celles-ci, les hypothèses précédemment posées, en même temps que s'enrichissaient de couleurs et de photographies les nouveaux volumes de la collection. Cette nouvelle édition, est revue et augmentée.
Samarobriva est une ville neuve, orthogonale, créée par les Romains. Son développement est étroitement lié à la politique des empereurs romains dans le nord-ouest de la Gaule et dans les provinces de Bretagne.Cette ville, Amiens, est l'une des mieux connues du territoire français grâce au dynamisme des archéologues et des sociétés archéologiques depuis le début du XIXe siècle. Par exemple, la "reconstruction" de la ville après la guerre de 1939-1945 a été l'occasion de très précieuses découvertes.Si "Amiens romain" a fait déjà plusieurs fois l'objet de travaux universitaires, cette carte archéologique est toute entière l'oeuvre d'un jeune Amiénois, Blaise Pichon, agrégé d'Histoire.
La carte archéologique de Périgueux propose un bilan des recherches poursuivies sur tout le territoire de l'agglomération périgourdine depuis le XVIIIe siècle jusqu'en 2012. Elle analyse les vestiges encore en élévation ou retrouvés dans son sous-sol. Le cadre chronologique est celui de la naissance de la ville romaine et de son évolution jusqu'au VIe siècle de notre ère.