La Mort interdite

Michel SALAMON
Date de publication
25 octobre 2010
Résumé
L'absence très fréquente des proches, au chevet du mourant, démontre de manière tragique à quel point l'expérience de la mort semble refoulée, " interdite ". Mais comment ne pas voir à quel point ce déni de la mort est dès le départ en relation avec un rapport très ambiguë au corps ? Un corps de préférence beau, jeune et performant. De toute évidence, la question de la " fin de vie " dépend de notre aptitude à établir des liens : des liens avec nous-mêmes aussi bien que des liens avec autrui, voire des liens avec le monde - celui-ci nous apprend que tout être apparaît et disparaît au sein des cycles de la nature -. D'où la nécessité d'une reconstruction de notre champ symbolique qui se trouve aujourd'hui investi par les représentations stéréotypées des médias de masse. ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 25 octobre 2010
ISBN 9782842875213
EAN-13 9782842875213
Référence 113175-29
Nombre de pages de contenu principal 172
Format 16 x 24 x 1 cm
Poids 288 g


Préface
Introduction

Première partie - Reconnaître le droit de mourir
RAPPELS HISTORIQUES : L'EUTHANASIE EN QUESTION
LE CRITÈRE DE LA VIE SACRÉE
LE CRITÈRE UTILITARISTE DE LA SENSIBILITÉ
LE CRITÈRE HUMANISTE DE L'AUTONOMIE

Deuxième partie - Reconstruire l'espace symbolique de la mort
REFOULEMENT DE LA MORT ET DÉNÉGATION DU CORPS
" L'HOMME EST CE QU'IL Y A DE PLUS INQUIÈTANT "
L'IMMANENCE IMPOSSIBLE

Troisième partie - Penser la mort dans la communication de la vie
EROS ET THANATOS : LE MÉCANISME D'UNE ILLUSION
LA COMMUNICATION : " UNE NÉGATIVITÉ SANS EMPLOI "
LES RITUELS : UN ESPACE DE PRÉSENTATION
LA " PART MAUDITE " DU SACRIFICE

L'absence très fréquente des proches, au chevet du mourant, démontre de manière tragique à quel point l'expérience de la mort semble refoulée, " interdite ". Mais comment ne pas voir à quel point ce déni de la mort est dès le départ en relation avec un rapport très ambiguë au corps ? Un corps de préférence beau, jeune et performant. De toute évidence, la question de la " fin de vie " dépend de notre aptitude à établir des liens : des liens avec nous-mêmes aussi bien que des liens avec autrui, voire des liens avec le monde - celui-ci nous apprend que tout être apparaît et disparaît au sein des cycles de la nature -. D'où la nécessité d'une reconstruction de notre champ symbolique qui se trouve aujourd'hui investi par les représentations stéréotypées des médias de masse. D'où la nécessité, également, de recourir à l'imaginaire du mythe, à condition de ne pas se laisser aspirer par sa puissance fusionnelle. Serons-nous capables d'inventer des mythes qui soient en mesure de répondre à l'absence de sens qui marque cruellement notre époque ?

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