p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 13.0px 'Helvetica Neue'}Longtemps minimisés par la critique universitaire, les multiples apports de Carl Gustav Jung à un renouvellement de l'anthropologie philosophique sont ici argumentés. L'interprétation philosophique de l'œuvre suit deux fils conducteurs : l'évaluation constamment positive de la philosophie kantienne par le psychologue suisse, d'une part, et, d'autre part, l'identification de l'inconscient collectif archétypique à un a priori transcendantal informant les concepts spécifiquement jungiens : quaternité, mandalas, synchronicité. Ces deux orientations exigeaient que l'œuvre de Jung soit confrontée, non seulement aux philosophies de son temps qu'il a lui-même évaluées (Kant, Hegel, les rom ...
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p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; font: 13.0px 'Helvetica Neue'}Longtemps minimisés par la critique universitaire, les multiples apports de Carl Gustav Jung à un renouvellement de l'anthropologie philosophique sont ici argumentés. L'interprétation philosophique de l'œuvre suit deux fils conducteurs : l'évaluation constamment positive de la philosophie kantienne par le psychologue suisse, d'une part, et, d'autre part, l'identification de l'inconscient collectif archétypique à un a priori transcendantal informant les concepts spécifiquement jungiens : quaternité, mandalas, synchronicité. Ces deux orientations exigeaient que l'œuvre de Jung soit confrontée, non seulement aux philosophies de son temps qu'il a lui-même évaluées (Kant, Hegel, les romantiques allemands, Nietzsche), mais à deux courants de la philosophie contemporaine se référant au kantisme : phénoménologie (Husserl) et philosophie des formes culturelles (Cassirer). Ces confrontations confirment la fécondité philosophique de la pensée jungienne pour l'anthropologie.