" Ballade n'est pas morte ". Étude sur la pratique de la ballade médiévale depuis 1850. Parmi les poèmes à refrain ressuscités vers 1850, la ballade en particulier connaît des valorisations diverses, parfois contradictoires : forme nationale ou refuge d'utopistes, instrument d'ascèse et de discipline, cadre archaïque, mais propre à tout dire du présent. Sous le patronage des lyriques médiévaux, elle demeure notre forme commune et l'enfance de l'art poétique.
" Ballade n'est pas morte "Bertrand DegottSommaireRemerciements7Introduction9Première partie : De Banville à nos jours15Chapitre premier : Ballade protéiforme17I.Il y a ballade et ballade17II.Variations sur la ballade parnassienne24III.La ballade aujourd'hui38Chapitre II : Saltimbanques et funambules47I.La tradition funambulesque47II.Portraits et révérences59Chapitre III : Records, défis et gageures75I.Banville et ses épigones75II.Richepin, Rieu, Papin88III.L'impromptu théâtral95Chapitre IV : La ballade parnassienne à l'épreuve101I."L'attaque et la défense" de Verlaine et des parnassiens101II."De l'excellence des choses irrégulières"112III.Deux mots du rondel129Chapitre V : Poésie et discipline133I.Vingt Ballades pour le vingtième siècle135II.D'innocents Baladinages140III.Les Poètes et la tradition, pour un redressement intellectuel et moral143IV.Le théoricien, le poète et l'idéologue153Deuxième partie : La ballade et la voix commune159Chapitre premier : Deux constellations poétiques161I.La nébuleuse Quasi (1892-1897)161II.Comoedia en 1908, "De qui est la ballade ?"179Chapitre II : Collectivités et cortèges197I.William Cliff, la voix aux collectivités197II.Célébrités en cortèges209Chapitre III : Lieux communs d'écriture227I.La ballade gnomique227II.La ballade logique233—La ballade argumentative simple234—La ballade argumentative redoublée243Chapitre IV : Citations et copies251I.Diachronie251—Autour de la "Ballade des pendus"253—Autour de la "Ballade des dames du temps jadis"264—"Quelques pas avec Charles d'Orléans"267 II.Synchronie270—"A la fin de l'envoi, je touche"271—Richepin, Tailhade et leurs imitateurs277Troisième partie : Défense et illustration d'une poésie minimale285Chapitre premier : Archaïsme et/ou actualité de la ballade287I.La ballade du vieux temps287—Forgeries et pastiches287—Une ballade romane300II.La "ballade du temps présent"303—Définition d'un genre305—Pratiques ultérieures311III.Pour une synthèse des genres321Chapitre II : La ballade de circonstance329I.Ballades avec co-texte330II.Ballades sans co-texte342III.Les échanges de ballades352Chapitre III : Une poésie "pauvre"359I.Débutants et dilettantes359II.Le manque d'inspiration369III.Une poétique de l'échec373IV."La jouissance du retour"379Chapitre IV : La ballade autoréférentielle385I.Le duel du poète et des règles389II.Un archétype d'autoréférence391III.Le fou et la rime394IV.Défense et illustration de la ballade française397V.L'autoréférence en système406VI.Autour du "Prince de la ballade"416VII.L'autoréférence "à mots couverts"423Conclusion429Bibliographie437Index463Table des matières471
" Ballade n'est pas morte ". Étude sur la pratique de la ballade médiévale depuis 1850. Parmi les poèmes à refrain ressuscités vers 1850, la ballade en particulier connaît des valorisations diverses, parfois contradictoires : forme nationale ou refuge d'utopistes, instrument d'ascèse et de discipline, cadre archaïque, mais propre à tout dire du présent. Sous le patronage des lyriques médiévaux, elle demeure notre forme commune et l'enfance de l'art poétique.